Mesures pour réduire l'empreinte carbone
De la fertilisation intelligente à l’agriculture régénérative : nous proposons un large éventail de leviers pour réduire les émissions de CO₂ et stimuler leur stockage. En même temps, ces mesures favorisent la production de cultures de haute qualité. Nous prenons bien sûr aussi des mesures en matière d’énergie, d’emballages et de logistique, mais pour vraiment faire la différence, nous nous concentrons sur la partie du processus ayant le plus grand impact sur la durabilité : la culture de notre blé.
Pas à pas, nous mettons en oeuvre la transformation durable dans la pratique, ce qui nous permet de lancer le développement du blé réduit en CO₂.
Pour réduire l'empreinte carbone, Dossche Mills travaille à partir de plusieurs piliers importants. Il est possible de mesurer les émissions et ainsi prendre des mesures pour les réduire. On peut aussi fixer le CO2 dans le sol grâce à des pratiques d'agriculture régénératrice. C'est ce qu'on appelle la séquestration ou la fixation du carbone. Il est également possible de combiner les deux : un mélange de mesures d'émission et de séquestration.
Libre choix de l'agriculteur
Dossche Mills laisse le choix aux agriculteurs en fonction de leur localisation. Soit ils se concentrent sur la séquestration, soit ils se concentrent sur la réduction des émissions de CO2. Dossche Mills se distingue des autres entreprises en achetant du blé aux producteurs qui appliquent ces mesures de réduction des émissions de CO2.
Engrais verts
Le choix des engrais joue aussi un rôle. L'impact le plus important sur le CO2 est lié aux engrais. Les engrais sont dérivés du gaz naturel. Les engrais comme le fumier organique (de ferme) entraînent des pertes, et une partie de l'azote est transformée en dioxyde d'azote, qui est également un gaz à effet de serre. Les engrais verts sont fabriqués à partir d'hydrogène vert.
L'ajout d'inhibiteurs à l'engrais vert permet de réduire les émissions de dioxyde d'azote - un autre gaz à effet de serre - dans l'agriculture. Ces inhibiteurs réduisent également les nitrates qui pénètrent dans les eaux souterraines.
Biodiesel
Pour limiter les émissions, les agriculteurs peuvent notamment utiliser des véhicules agricoles roulant au biodiesel, dont l'empreinte écologique est bien inférieure à celle des modèles diesel.
Séquestration du CO2
Dans le cas de la séquestration, le CO2 est piégé dans le sol en recouvrant autant que possible celui-ci d'une culture. Le sol, qui contient de ce fait plus de carbone, a dès lors une meilleure structure et devient plus fort, ce qui permet de mieux résister aux maladies et aux parasites. Les plantes peuvent aussi s'enraciner plus profondément.
Le carbone permet au sol de retenir davantage d'eau et d'améliorer l'infiltration lors des précipitations. Des avantages très précieux en cas de sécheresse extrême ou de pluies torrentielles. La séquestration a clairement un impact positif sur la biodiversité. Il n'existe malheureusement pas encore de référentiels ou de certificats officiels mais Dossche Mills ne s'avoue pas vaincu.
Le blé interagit avec d'autres cultures
Aujourd'hui, la norme veut que lorsque le blé est récolté en juillet/août, la terre reste en jachère jusqu'à l'automne. Il y a pourtant plusieurs autres options possibles. Les agriculteurs peuvent par exemple opter pour des « couverts végétaux » (ou covercrops), une culture de capture ou de couverture semée après la récolte du blé.
Ils peuvent aussi opter pour une culture intercalaire avec ensemencement quand le blé est encore sur le champ. Les couverts végétaux présentent un risque de mauvaises herbes, alors que les cultures intercalaires peuvent avoir un impact sur les rendements du blé.
Une troisième option est celle des « cultures de légumineuses », qui consiste à semer entre autres du soja, des pois ou du trèfle, si elles sont semées avant le blé. Ces légumineuses extraient l'azote de l'air et le fixent directement comme engrais pour la plante du blé.
Moins de labourage
Le fait de labourer moins a aussi des avantages. Le non-labourage a un impact bénéfique sur les caractéristiques du sol et l'environnement, ainsi que sur les aspects économiques. Il y a ainsi une accumulation de matière organique dans la couche supérieure du sol qui améliore la vie du sol et le sol fournit alors plus de nutriments. L'infiltration des eaux de pluie s'en trouve aussi améliorée. Le fait de labourer moins contribue d'une manière générale à améliorer la structure du sol et réduit le risque d'érosion. L'avantage économique est que cela nécessite moins de machines lourdes alors que le rendement ne diminue pas, bien au contraire.
Dossche Mills présente le Terah Footprint Program au Footprint Summit
Lors du Footprint Summit de Dossche Mills, le 20 juin 2024 à Rotterdam, nous serons heureux de partager nos idées et nos ambitions. Rencontrez les personnes qui transforment la chaîne du blé, des producteurs aux professeurs, nous parlons des défis auxquels nous sommes confrontés et des changements que nous apportons déjà. Des mesures variées à l'impact certifié, nous partageons des témoignages, des présentations et des vidéos expliquant nos plans ambitieux.